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CONNEXION

Le coronavirus - Fiction

Edelweis

le 19 mars 2020 à 14:49:22

Posteur bavard 2068

Salut, étant sur le point de publier un livre jeunesse, il me reste encore pas mal de choses à voir, et en ayant écrit un autre, je me disais qu'à l'image de la peste d'Albert Camus, nous pourrions écrire une fiction basée sur nos réalités et nos ressentis différents. Il ne s'agit pas d'écrire un best-seller, mais de prendre plaisir et de s'exprimer par des métaphores, en exacerbant ce que l'on vit, d'extérioriser, d'en rire même.

Quelques contraintes :
- Pas d'insulte, de propos haineux, discriminant ou méchants
- Pas de noms précis comme Emmanuel Macron, Éduard Macron, le nom de votre voisin ou encore un pseudonyme
- Soigner son vocabulaire, utiliser des synonymes pour éviter la répétition
- Faire des phrases courtes et compréhensibles
- Soigner son orthographe et sa syntaxe
- N'oubliez pas d'aérer vos paragraphes, et de faire attention à la ponctuation.
- Enfin, pour éviter d'avoir quelque chose qui 'na pas de sens, avant de commencer à rédiger, poster un message avec la mention "suite en cours d'écriture" et éditez-le une fois le texte prêt.
- Merci d'attendre soit qu'une autre personne ait posté, soit un minimum de 4 heures avant de poster une suite.

Comment pallier aux contraintes ?
- Concernant les noms, vous pouvez vous inspirer de personnes réelles pour créer vos personnages. Je le fais sans arrêt. À titre d'exemple, j'ai une voisine que je n'aime pas du tout et qui s'habille sans cesse en gris, elle sera incarnée par "la dame en gris" pour montrer l'archétype de l'emmerdeuse qui fait tout ce qu'il ne faut pas faire.
- Utilisez des métaphores.
- Concernant l'écriture moi j'utilise un correcteur d'orthographe tout simplement. Il en existe des gratuits et en ligne : exemple. N'oubliez pas de vous relire.

Edelweis

le 19 mars 2020 à 14:49:47

Posteur bavard 2068

Chapite I

L'air était saturé, il pleuvait en non-stop depuis des mois. Depuis son petit appartement de la banlieue parisienne, les yeux plissés, Néféseis surnommée par les habitants « la dame en gris » observait les allées et venues de ses voisins. Les cheveux tirés en un chignon mal ajusté, son perpétuel pantalon sombre, elle était là, vile, à attendre les effets de son macabre méfait.

Quelques mois plus tôt, Néféseis avait été emprisonnée en Chine. C'est là qu'elle avait fait la connaissance d'un groupe de terroristes passifs qui se faisaient appeler « Les corovidiens ». Et, bien qu'ils aient refusé de l'intégrer parmi eux, elle avait décidé d'oeuvre en solitaire.

Ainsi, une nuit, la dame en gris était entrée par effraction dans leur laboratoire secret dans les sous-sols de la prison Nadilus et accessibles par des tunnels non connus des gardiens. Elle avait volé des échantillons d'un virus mortel en cours d'élaboration.

Une fois rentrée dans son pays d'origine, il avait fallut commencer à le diffuser tout en se prémunissant elle-même. Et, comme cette sorcière convoitait son propre immeuble pour elle toute seule, Néféseis avait commencé par ses voisins en glissant des cartes de vœux contaminés au mois de janvier.

C'est ainsi que chaque jour, la dame en gris continue de surveiller, de toiser, à l'affût d'une nouvelle proie, mais aussi dans l'espoir d'assister directement aux conséquences de ses actes cruels.

- édité le 19/03/2020 à 15:18:12 par Edelweis