Pour améliorer le confort dans une maison, les foyers fermés sont une option très avantageuse. Ces équipements pour le chauffage au bois offrent un rendement de chaleur élevé, en plus d'être économiques. Dans cette catégorie d'appareils, vous pouvez choisir les poêles ou les inserts. Quelle installation est idéale pour réaliser de réelles économies ? Le choix peut s'avérer difficile quand on ne s'y connaît pas. Voici nos conseils sur le sujet.
Comme son nom l'indique, l'insert est un dispositif que l'on installe dans une cheminée à foyer ouvert. Autrement, pour pouvoir utiliser un insert, il faut d'abord posséder une cheminée traditionnelle. Si votre maison n'en dispose pas, il faudra en installer. L'insert de cheminée est équipé d'une porte ou d'une vitre qui sert de protection. Ainsi, il permet :
L'insert de cheminée est un appareil de chauffage à part entière. Il atteint en moyenne un rendement de chaleur qui se situe entre 70-75 %. Avec un appareil de dernière génération, la performance de chauffe peut s'élever à 85 %. Grâce à sa configuration, l'insert restitue une grande partie de la chaleur produite et cette dernière est alors diffusée dans toute la maison. Il suffit pour cela d'équiper l'appareil d'un répartiteur afin de bénéficier de l'air chaud dans toutes les pièces et les étages de votre domicile.
En somme, l'appareil assure une bonne diffusion de la chaleur, et permet de mieux voir le feu grâce à sa vitre.
Moins encombrant qu'une cheminée avec insert, le poêle à bois est une installation indépendante et compacte. Très pratique, il s'installe rapidement. Il fonctionne comme une cheminée traditionnelle, mais dans un foyer fermé. Comme l'insert, le poêle à bois offre un excellent rendement thermique.
Vous aurez le choix entre le poêle classique en acier et fonte, le poêle à postcombustion et le poêle turbo. Le poêle de masse et le poêle à granulés sont également des modèles disponibles.
Le poêle classique en acier et fonte est un appareil qui limite les pertes de chaleur. Il offre un excellent rendement thermique qui peut atteindre 85 %. Toutefois, l'appareil est très lourd et peut peser jusqu'à 2 tonnes. Il est également le modèle le plus onéreux.
Le poêle à postcombustion offre aussi une bonne performance énergétique grâce à sa double combustion. Il est équipé d'une 2e chambre de combustion qui permet d'augmenter le rendement de chaleur.
Avec un poêle à turbo, vous pouvez bénéficier d'une performance d'environ 75 %. Mais, l'appareil consomme une quantité élevée de combustible. Toutefois, il limite les déperditions thermiques et les émissions polluantes.
Quant au poêle de masse ou poêle à accumulation, il sert à accumuler la chaleur. Cette dernière est ensuite diffusée doucement pendant des heures après la combustion. La restitution de la chaleur se fait de manière constante et peut durer 24 heures.
Enfin, le poêle à granulés ou poêle à pellets permet d'avoir un rendement de chaleur d'environ 80 à 85 %. Il est équipé d'un silo qui n'accueille que des granulés de bois (sciures ou copeaux de bois broyés). Ces résidus sont accessibles et moins chers.
Pour réaliser des économies, vous devez prendre en compte ces 4 critères :
Plus performants qu'une cheminée traditionnelle, l'insert et le poêle à bois ont un concept similaire. Ils associent confort et esthétique et offrent tous les deux un excellent rendement thermique, au-delà de 70 %. L'ajout d'un répartiteur permet à l'insert de diffuser sa chaleur dans toute la maison. Ce qui n'est pas le cas pour un poêle qui restitue en grande partie la chaleur dans la pièce où il est installé.
L'insert dispose d'une autonomie d'au moins 10 heures alors que celle du poêle à bois est comprise entre 5 et 12 heures. Mais, les appareils récents permettent de disposer d'une plus grande autonomie.
Quid du prix de l'appareil et de la pose ? Le prix varie en fonction de plusieurs éléments comme : les performances, le volume du modèle, le matériau de fabrication… Généralement, le prix se situe entre 1000 et 3000 euros pour les 2 dispositifs. Avec la pose, le budget nécessaire est compris entre 3000 et 5000 euros.
Il est possible d'économiser 30 % sur le prix d'achat et de pose des dispositifs. En effet, ils sont éligibles au crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE).
Au final, la configuration de votre logement, l'existence d'une cheminée et le besoin de chauffer plusieurs étages sont les facteurs qui doivent vous guider dans votre choix.