Mur des lamentations

bellaswancullen a écrit : NEMO72 a écrit : [quote=Finisteria]
Y'a des gens au RSA qui devraient vraiment bosser aussi et c'est pas normal qu'il y ai autant d'assistanat qd les gens sont en mesure de bosser. Je connais une nana qui est au RSA depuis une 15aine d'années, 3 enfants ados. Son homme retraité depuis pas mal d'annees. Elle touche davantage avec son RSA que moi qui bosse à temps partiel ! Vu qu'on prend en compte le revenu du conjoint et que mon homme gagne correctement. Je trouve ça totalement anormal ! La valeur travail n'est pas prise en compte, y'a vraiment un pb ! Cette nana n'a aucun souci de santé ni rien, elle préfère juste élever ses enfants tranquillement (certes avec probablement peu de loisirs / de vacances / de petits plaisirs en tous genres mais bon)

Tu sais je pense que les gens qui sont au RSA avec quelques enfants vivent entre guillemets "mieux que toi ou moi ou d'autres". Ils ne se prennent pas la tête pour faire des économies puisque cela tombe tout cuit sur leur compte. Il n'y a qu'à regarder "familles nombreuses", j'ai regardé hier, quand je vois les jean-zephirin qui habitent en HLM, vont en avoir un 9eme alors que les deux derniers dorment dans le salon avec les parents, je me demande bien où ils vont mettre le 9ème. Dans l'épisode d'hier, on les voyait dans un magasin qui vend des déguisements, comme cela allait être le carnaval de nice, il fallait acheter des déguisements pour toute la famille, ils ont pratiquement dépensé 300 e pour tous les déguisements. Ils ont les moyens d'acheter des conneries dans tous les cas.


Je n'ai jamais dit que toutes les personnes au RSA y étaient par choix mais effectivement, sur le nombre, il y en a qui profitent du système comme pour tout le reste. Je viens d'avoir 50 ans et j'ai aussi connu des périodes de galère financière dans ma vie. En 2002, j'ai fait 2 mois d'intérim dans une association (ce n'était pas du tout l'extase) mais comme je voulais acheter une maison, quand on m'a proposé un CDI, j'ai sauté dessus car déjà à cette époque là, l'intérim commençait à se faire "rare". J'y ai travaillé pendant 14 ans et cela n'a pas toujours été drôle d'y aller tous les jours, surtout que je n'étais vraiment submergée par le boulot mais j'avais besoin de mon salaire pour payer mon crédit immobilier. En juillet 2016, cela se passait de plus en plus mal, donc j'ai démissionné (on m'a refusé une rupture conventionnelle) et là la galère a démarré, je suis restée 18 mois sans aucun revenu (pas de chômage puisque démissionnaire) à part le salaire de mon conjoint. Nos économies ont pas mal diminué pendant cette période mais encore heureux que j'avais des économies. Ensuite, j'ai retrouvé un job en décembre 2017 (il était temps financièrement), on m'a pris en CDI en me précisant qu'à la fin de l'année on ne me garderait pas. Et effectivement, en fin d'année, on m'a proposé une rupture conventionnelle. Ensuite, la direction a changé, on m'a repris en CDD à temps partiel dans un premier temps (donc j'avais mon salaire diminué et un complément de pôle emploi) jusqu'à la fin de l'année 2019. Ensuite, on m'a proposé un CDI à temps complet et j'y suis toujours depuis mais je ne me fais pas d'illusions, le CDI ne protège plus de rien et si cela se trouve on peut demain me proposer de nouveau une rupture conventionnelle ou un licenciement. Quand j'étais en CDD à temps partiel, pôle emploi m'avait envoyé une offre d'emploi pour travailler dans une agence immobilière vers chez moi. J'ai appelé la personne concernée qui m'a donné les détails du poste (39 h sans RTT, ce qui pour le moins illégal puisque la durée du travail en france est de 35 h, donc quand tu fais plus de 35 h, tu dois normalement avoir des RTT) pour à peine le SMIC. Les horaires, c'était du mardi au vendredi 9 h - 18 h et le samedi 9 h - 18 h avec une pause déjeuner de 2 h (pourquoi faire on se le demande, quelle perte de temps sur une journée). Du coup, j'ai expliqué à mon interlocutrice que j'étais en CDD et que je ne souhaitais pas arrêter mon CDD et puis je lui ai dis : en admettant qu'on se rencontre et que vous décidez de m'embaucher, cela veut dire mettre fin prématurément à mon CDD et si au final je ne vous conviens pas par la suite, quand je vais retourner à pôle emploi, voilà ce qu'on va me dire : madame, vous n'avez pas droit aux allocations chômage car vous avez mis fin à un CDD qui doit normalement aller à son terme. Elle a compris. Je me suis bien gardée de lui dire que le salaire qu'elle me proposait pour 39 h par semaine (avec travail le samedi et les horaires bien pourris), c'était celui que je gagnais en travaillant 24 h par semaine. Mais effectivement, j'ai bien fait de ne pas prendre ce poste puisque depuis je suis passée à temps complet. Par contre, si effectivement à cette période là, j'avais été sans aucune activité, je n'aurais peut-être pas eu le choix que d'accepter ce poste. On ne fait malheureusement pas toujours ce que l'on veut dans la vie. Mais effectivement cette expérience d'être restée 18 mois sans revenu (à part le salaire de mon conjoint) m'a servi de leçon, depuis j'ai reconstitué mes économies et tout ce que je peux mettre de côté est mis de côté. En juillet 2023, on aura fini de rembourser notre crédit immobilier, il est prévu de mettre de côté le montant mensuel de ce qu'on rembourse actuellement de côté, pas question de se mettre à dépenser sans compter.